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 { L O L A } but he who dares not grasp the t h o r n should never crave the r o s e ✞

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Lola Montague


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Lola Montague

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MessageSujet: { L O L A } but he who dares not grasp the t h o r n should never crave the r o s e ✞   { L O L A } but he who dares not grasp the t h o r n should never crave the r o s e ✞ EmptyDim 25 Oct - 22:35

Lola Montague
NEVER KNEW LOVING COULD HURT THIS GOOD


Ϟ Toujours plus loin, toujours plus hautement placée, d’une ambition sans égal. Tu inspires la crainte à ce propos, les gens s’écartent, car tu obtiens toujours ce que tu veux. Que ce que tu veuilles soit quelque chose, quelqu’un, un poste que tu penses mériter. Que tu penses devoir être à toi en premier lieu.

Ϟ Toujours fière de qui tu es, de ce que tu fais, d’où tu viens. Fière d’être la jeune femme que tu es devenue. Fière d’être toi. Fière de tes actes, de tes pensées et de tes mots. Rares sont les personnes qui réussissent à te faire redescendre à la réalité. Rares sont celles qui osent même essayer de le faire.

Ϟ Jamais de demi-mesure quand tu dis quelque chose. Ta franchise en a aider quelques-uns. En a blesser plus. « Qu’ils soient blessés, au moins ils savent à quoi s’en tenir. » Tu dis ce que tu penses sans pincettes. Mais l’idée de protéger quelqu’un de la vérité, même si c’est pour éviter de le blesser, ne te frôle jamais l’esprit.

Ϟ Réfléchis pas, agis. Tu suis la règle de l’impulsivité depuis longtemps maintenant. Trop longtemps pour que tu l’oublies, pour que tu commences à faire autrement. Tu es cette fille qui fonce dans le tas, même dans le danger, sans réfléchir. La fille blessée, brisée, qui n’a finalement plus que peu de choses à perdre.

Ϟ Dépendre de quelqu’un, c’est pas ton truc. Être accroc à quelqu’un, c’est autre chose. Mais dépendre, ne pas savoir s’occuper de soi-même, non. Jamais. Tu prends soin de toi-même toute seule, pas besoin de quelqu’un pour ça. Ton indépendance, découverte jeune, en a étonné plus d’un. Tant mieux. T’aimes surprendre.

Ϟ Joueuse, tu te mets sans cesse en danger, explorant tes limites au maximum. Tu n’as pas peur, jamais. Tu pourrais, être effrayer. Mais tu ne l’est pas. Tu joues, tu cherches, tu te testes, et tu subis les conséquences, le sourire aux lèvres, inconsciente que tu es. En perpétuelle boucle, tu joues tout le temps.

Ϟ Tu sais pas t’arrêter. Tu es une enfant obstinée. Tu l’as toujours été. Oh, pas en ce qui concerne les objets matériel, pas en terme de cadeau ou d’argent non. Tu n’es pas gâtée. Mais les idées. Les idées, tes idées sont la vérité. Et ça te fout en rogne les gens qui pensent le contraire. Tellement, tellement, en rogne.

Ϟ Domaine de jeu préféré ? La séduction, bien sur. Cette chère Séduction. Le rouge, la peau qui dépasse, les mots tendres. Ou cassants. Les cheveux au vent, et les bruits excitants. Une araignée qui attrape ses proies dans sa toile pour n’en faire qu’une bouchée. Araignée cette fois prise dans une toile qui n’est pas la sienne.

Ϟ Parler pour ne rien dire, quelle infamie. Tu parles pour dire quelque chose. Quelque chose qui ait un sens. Quelque chose qui soit intéressant. Quelque chose qui soit assez important pour être entendu. Mais tu es d’un naturel plutôt silencieux. Comment qui dirait : « Mieux vaut se taire que parler pour ne rien dire. »

Ϟ Tu n’essayes pas d’être compliquée. Ta vie se complique bien assez comme ça pour que tu ais en plus à en rajouter toi-même. Un peu de piment, c’est bien, trop, c’est se perdre. Ta vie est trop pimentée, tu t’y perds. Si tu arrêtais d’être quelqu’un de vraie, de simple, il ne faudrait plus que t’espère retrouver un jour la sortie.
NOM COMPLET Ϟ Lola. Surnommée Lolo, Lala, Lili aussi, parfois. Montague, famille moldue, pourtant constituée uniquement de sorciers.
ÂGE Ϟ Vingt-deux ans. L'âge de la fin de la jeunesse, des jeunes adultes. Âge aux actions déraisonnables.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE Ϟ Cinq Juin 1993 dans un hôpital moldu de Londres. Mensonges mensonges ! Même date, pas même lieu. St-Mangouste en vérité.
ORIGINES & NATIONALITÉ Ϟ Fille de la monarchie anglaise et des pays du froid, de norvège. Enfant pourtant britannique.
STATUT DU SANG Ϟ Une moldue aux pouvoirs magiques. Une sang pur aux souvenirs moldus.
ORIENTATION SEXUELLE Ϟ Courbes inexistantes, barbes naissantes et une envie de dominer, les hommes un jour, les hommes toujours.
STATUT CIVIL Ϟ Célibataire. Pourtant accroc à une unique personne. Pas d'attaches, jamais d'attaches. Jamais réussi à en avoir. Jamais cherché à en avoir.
OCCUPATION Ϟ Capitaine des Pies de Montrose. Poursuiveuse. Anciennement remplaçante. Maîtresse non-officielle du Ministre de la magie. Boulot à plein temps ça.
ANCIENNE MAISON Ϟ Maison des Serpents. Maison des perfectionnistes et des malins. Serpentard t'as accueillie, modeste sang de bourbe, pendant sept ans.
BAGUETTE Ϟ Bois d'aubépine, cœur en cheveu de vélane, 34 centimètres et plutôt rigide.
PATRONUS Ϟ Il t'accompagne et te réconforte lorsque besoin est, ton renard est à tes côtés lorsque tu en as besoin.
EPOUVENTARD Ϟ Cecil et Lennon, découverts par Lazarus. Trois personnes, importantes pour toi. Le choix ultime que tu devras faire.
AMORTENTIA Ϟ De la rosée du matin, de la menthe, un peu de vanille, et beaucoup de rose. Plus romantique que toi cette odeur. Bien plus.
MIROIR DU RISED Ϟ Seule. Dans un champ d'herbe abandonné. Seule. Aucun bruit aux alentours. Allongée, une petite brise dans tes cheveux et de la petite pluie. Simple. La solitude. Tu la recherches. Tu rêves de la trouver.
GROUPE Ϟ Revange.

Que penses-tu du statut du sang chez les sorciers ? Qu'as-tu à dire sur la première guerre ?
Le sang est rouge. Que tu tranches la carotide d’un Black ou celui d’un Jenkins, ou encore celui d’un Montague, le sang qui en sortira sera toujours de la même couleur, rouge. Pour toi, les sangs-purs ont réussis à rester purs jusqu’ici, grand bien leur fasse. Mais ils risquent de bientôt être à cours de famille avec qui se lier. Ils vont finir par retourner aux vieilles traditions de mariages entre frères et sœurs si ça continue. Et pour eux, ce serait plus honteux qu’autre chose. Quel sang est plus souillé qu’un mélange si proche qu’il en devient immoral ? Quant à la première guerre, tu es étonnée que l’opposition ait attendue si longtemps pour ramener l’artillerie lourde. Après tout, ils utilisaient des sorts de magie noir, alors pourquoi est-ce que l’opposition a pas utilisé des armes moldues plus tôt ? Ce n’aurait été que juste logique. Payback’s a bitch, pas vrai ?
Que penses-tu du système des îles et de la ségrégation qui en suit ? Sur quelle île passerais-tu tes vacances ?
Les îles, c’est une aberration pour toi. L’opposition aurait pu gagner cette guerre haut la main, ils en avaient la possibilité avec leurs armes, alors pourquoi ont-ils soudainement eus des remords ? Pourquoi se sont-ils amusés à accepter la paix que les sangs purs demandaient ? Surtout que du coup, en acceptant l’idée qu’ils avaient eus tort d’amener des armes, ils ont laissés la plus grande île des trois aux sangs-purs. Et par Merlin, sincèrement, l’idée même qu’ils aient mis une barrière magique pour empêcher quiconque ne soit pas sang-pur d’y entrer, c’est tellement mal éthiquement. Pour les sorciers qui connaissent un peu l’histoire moldu, c’est carrément humiliant pour le monde sorcier. On se retrouve à l’époque de la ségrégation quoi. Toi, de toute manière, tu passes toutes tes vacances dans le monde des moldus quasiment. Et la seule fois où tu t’es rendue sur une île, c’était celle de Morgane. Tu n’as jamais été sur celle de Viviane, ne te sentant bien ni dans l’opposition et surtout pas dans les pro sangs-purs. Et l’île de Morgane, c’était un petit Week-End, pour l’anniversaire d’un ami qui voulait aller au parc d’attraction.
Que penses-tu de la saga et des problèmes qu'elle a générés dans le monde sorcier ? Qu'as-tu ressenti lorsque tu as appris le massacre des Jedusor ?
Tu as lu la saga, et tu as adoré la lire. T’as trouvé ça marrant de te rendre compte que c’était la vraie vérité. De te rendre compte que pour beaucoup de choses, cette moldue était tombé juste. Et puis, lire les Jedusor en méchant, c’est plus drôle qu’autre chose, tellement ironique. Pourtant, ça a entrainé un massacre, et puis, les Jedusor étaient pas peu dans leur famille. Savoir que tant de sorciers sont morts à cause de la stupidité de quelques nés-moldus/sangs-mêlés pensant, à cause du fil rouge de la saga, que c’était de leur faute si leur grands-parents étaient morts, c’est déprimant. A croire que les gens ne connaissent pas la différence entre fiction et réalité. Quand tu as appris pour le massacre des Jedusor, tu n’avais pas encore lus tous les livres, t’avais que sept ans. Mais t’étais assez intelligente pour savoir que non, ce n’était pas la vérité sur votre histoire. Tu te souviens, en apprenant le massacre des Jedusor, avoir été réellement déçue et honteuse, pour la seule fois de ta vie, des sorciers au sang impur.
Que penses-tu du massacre des moldus et quelle peine penses-tu que les assassins devraient recevoir ?
Tu n’es pas pour que les assassins passent devant une cours de justice et qu’ils soient emprisonnés. Non. Toi, tu penses que vous devriez vous arranger pour les rassembler, dans un grand parc. Leur enlever leur baguette magique, les faire prendre la place de ces moldus qu’ils ont abattus comme du bétail, et les abattre. Un par un. L’un après l’autre. Les faire ressentir ce que ces moldus ont ressentis avant leur mort. La peur, la compréhension, l’acceptation pure et simple de la mort. Aucun d’eux ne mérite de survivre. Les moldus sont des humains aussi. Ils ne sont pas des sorciers, mais ça ne veut pas dire que leur sort n’est important pour personne. Ces gens avaient une famille, des enfants, des frères et sœurs, des maris et femmes, des parents. Et ces personnes ? Est-ce que les gens y pensent ? Non. Non. Personne n’y pense, à eux. Ou mieux, mieux. Les mettre dans un endroit fermé, ou ces gens, ces personnes à qui les assassins ont enlevés une personne cher à leurs yeux, pourraient se venger. Ouais. C’est la seule chose qu’ils méritent.


ft. luca hollestelle
TRYING HARD NOT TO FALL ON THE WAY HOME
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Lola Montague


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Lola Montague

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MessageSujet: Re: { L O L A } but he who dares not grasp the t h o r n should never crave the r o s e ✞   { L O L A } but he who dares not grasp the t h o r n should never crave the r o s e ✞ EmptyDim 25 Oct - 22:35

W . I . L . D
BECAUSE WHEN YOU LOOK LIKE THAT, I'VE NEVER EVER WANTED TO BE SO BAD


Non. Tais-toi. J’veux pas de ça. J’veux pas savoir. J’veux jamais savoir. Je saurais jamais. « Oubliettes. » C’est comme ça que tout s’est fini. C’est comme ça que tout a commencé.

« Prête Lola ? » Un sourire, une poignée de main réconfortante et une grande inspiration. Ouais, t’es prête. A affronter le monde sorcier. Ce monde pour lequel tu es manifestement faite. Pour lequel tu as développé des pouvoirs. Tardivement paraît-il. Mais t’es une sorcière, une vraie sorcière. Comme les livres, exactement comme ça, une vraie sorcière. Une main sur un vieux manteau, et le départ. Tu t’accroches. Tu t’accroches, et t’atterris sur des pierres. Ouch. « Bienvenus à Poudlard chers élèves ! L’année 2004-2005 commencera une fois votre répartition terminée. » Déjà ? Ça commence vite. Mais étonnement, tu te sens à l’aise. Parfaitement à l’aise. Un peu comme si ç’avait toujours été ton monde. Le monde dans lequel t’étais prédisposée à vivre.

« Aloys !!! Lâche-moi ! Arrête ! » On dit que les chatouilles sont le stade avant la douleur. Mais il veut pas t’faire mal Alo. Alo c’est ton frère jumeau. Adoptif. Comme toi. Toi aussi t’es adoptée. Comme tous les enfants Montague. Eliott vous regarde, lève les yeux au ciel, s’en va. Aloys tire la langue. Tu rigoles. Imbécile. Il a baissé sa garde, c’est l’moment ou jamais. Reprise de contrôle de ta part, t’hésites pas une seule seconde avant de te lancer sur ton frère. « AHAH !! Vengeance ! » Eliott rentre de nouveau dans la chambre. « On va manger dehors, vous v’nez ? » Deux têtes refusant d’un geste l’invitation. Ils s’en vont, la porte claque. Sourire amusé sur ses lèvres. « Prête ? » Sourire malfaisant sur les tiennes. « Tu vas morfler chéri. » Deux balais s’élevant dans le ciel. Vous seriez mal si vos parents vous voya… « ALOYS ! LOLA ! DESCENDEZ DE SUITE ! » Oups ?

« Lola Montague. » Non. Quoi ? Non. C’était une blague. Un pari. Des centaines de paires d’yeux posées sur toi. Non, non, non. « Lola Montague. » Une tape d’Aloys dans le dos. Un regard amusé de sa part. Non. Pas cette fois. C’est pas drôle. T’es pas prête pour ça. Toi, c’est le Quidditch ton truc. Pas le tournoi des cinq sorciers. Non. C’était qu’une blague. Un pari stupide. Avec des amis. Stupides. Les yeux d’un garçon en particulier, perçants. Oui oui, c’était lui de base, c’était lui qui devait être choisi. Pas toi. Pas toi. Tu t’approches et tu t’assois sur la table. D’autres arrivent rapidement. Les autres candidats. Leurs regards, t’aimes pas ça, ça te met en rogne. Non mais qui pensent-ils être pour te regarder comme ça ? T’es gentille, mais faut pas te prendre pour un pigeon non plus. « Quoi ? Un problème peut-être ? » Il baisse les yeux. C’est ça, vas-y. Baisse les yeux. Pauvre mec.

Un corps bousculé, pas de pardon, ton bras pris en otage par une main bien trop serrée. Mais pour qui il se prend ce type ? « Bien que vos origines soient modestes, je pensais que la politesse vous était tout de même inculquée, surtout le respect envers vos supérieurs. » Pardon ? Là, c’est carrément déplacé. Tu te retournes. Il est vieux. Sexy. Mais vieux. Et il pense que tu vas le laisser te parler comme ça ? « Bien que vos origines semblent vous avoir longtemps permis de tout faire, il me semble que l'agression n'a jamais été une forme de politesse. Et encore moins une forme de respect. Maintenant, si monsieur le supérieur le permet, j'aimerais pouvoir me rendre en cours, et ne pas arriver trop en retard. Quoi que, vu que le respect ne m'a jamais été inculqué, peut-être ne devrais-je tout simplement pas y aller. » Dans ta face de troll, monsieur le riche sang pur. « Allez-y, et essayer d'apprendre quelques choses qui vous évitera de ridiculiser une institution bien plus importante que vous ne le serez jamais. » Bien joué monsieur le troll. Tu souris. Quelqu’un à ton niveau. Enfin. Cours vers la connaissance, mais arrête toi une dernière fois, regarde le, cet homme, regarde le bien... « Merci pour cette charmante discussion monsieur. » ...Car il sera ta perte.

« Félicitations. » L’ancien capitaine vient te voir, sourire aux lèvres, il t’embrasse. Il rigole doucement, pose son balai dans la réserve et va rejoindre les autres qui boivent à ta réussite. T’as pas envie de boire. Pour le moment, t’as du boulot, tu dois penser aux stratégies. Tu dois penser à ce qui peut te faire réussir, à ce qui peut te faire gagner. Vous faire gagner. Une des meilleures équipes d’Angleterre, et t’es à sa tête désormais, du haut de tes vingt-et-un ans. Un exploit selon l’entraineur. Mais t’es fière. T’as bossé pour ça, et ça a payé. Des mains s’entourent autour de ton corps, des baisers dans ton cou, il est revenu, l’ancien capitaine, celui de qui tu partages la couche depuis deux semaines. Tu fermes les yeux, t’essayes de profiter du moment privilégié dans les vestiaires. Mais rien n’y fait. Rien n'équivaut l'écorce de l'arbre déchirant la peau de ton dos. Rien n'équivaut le froid de Décembre faisant contrepied à la chaleur de ton corps. Rien n'équivaut le riche sang-pur, la face de troll. Personne n'a jamais, en cinq ans, égalé Lazarus Peverell.

« Bonjour, Salutations, Comment allez-vous ? Et votre famille ? Votre mère est-elle toujours malade ? » Blablabla. Que de choses inutiles. Le département des sports. Ascenseur, vite. Un arrêt. Non. Pourquoi ? T’as pas de temps à perdr… Lui. Pourquoi lui ? « Monsieur le ministre. » « Mademoiselle Montague. » Quelqu’un d’autre ? Que quelqu’un d’autre entre dans ce putain d’ascenseur ! T’aimes pas cette tension. Tu l’adores putain. C’est ça le souci. Le fond du problème. Il s’arrête au niveau du département des sports. Mais tu sors pas. Pourquoi ? T’as pas envie de sortir, et puis, une main t’en empêche. Autour de ton poignet. Tu le suis. Tu devrais pas. Il ouvre la porte de son bureau. Il te force pas à rentrer. Il la laisse juste ouverte. Il te regarde. Tu rentres. Tu fermes la porte. Il la verrouille. Son regard, ses mains, ses lèvres, son corps. Tu le retrouves, pour la troisième fois. Tu fermes les yeux, tu ressens tout. Chaque millimètre de ta peau, tout. Trop. Merci. Bordel. Enfin.
Tu te rhabilles. Tu sors. Et après ça, tu piges toujours pas que t’es foutue ?

« Lola ? Tu…Tu vas… Où ? » Il est bourré. Plus que d’habitude. Tu lui caresses le front, il est brulant. Tu peux pas partir, tu peux pas aller le voir. Tu peux pas être égoïste alors que ton frère souffre le martyre. Tu baisses les yeux. Lazarus, ce sera une autre fois. Tu prends ton frère dans tes bras, et tu l’amènes jusqu’à sa chambre. Quelques sorts, mais ça fait rien, ça change rien. Bonne vieille méthode moldue, un linge trempé sur le front. T’attends. Tu t’endors presque. Un bruit, dans ta chambre. Tu fronces les sourcils. Un fan ? Ça arrive parfois. T’ouvres la porte, baguette sortie. « Vous ? » Lazarus. « Qu'est-ce que tu faisais ? T'es en retard. Je suis venu te chercher. » Tu baisses les yeux. Il est là, devant toi. Et tu serais prête à abandonner ton frère pour une partie de jambe en l’air. Parce que t’es accroc maintenant. Accroc à son corps, à ses mouvements, à ses grognements. « Mon frère, il est malade. » Moi aussi d’ailleurs. Je suis malade. « Je n’en ai rien à faire. » Tu baisses les yeux, joues rougies. « Moi non plus. » Tu cours, tu sautes, tu l’encadres de tes jambes. T’es heureuse qu’il soit venu. T’aurais pas tenu longtemps sans ta dose. Ta drogue. Le sexe. Avec lui.

Non. Tais-toi. J’veux pas de ça. J’veux pas savoir. J’veux jamais savoir. Je saurais jamais. « Oubliettes. » C’est comme ça que tout s’est fini. C’est comme ça que tout a commencé.


TOO LONG SINCE I'VE DROWN IN YOUR HANDS
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