(M) MATT BOMER Ϟ bad kid.

mon roi. Ses jambes enserrent sa taille, appuyant fermement sur l'appareil de son plaisir. Sa jupe est retroussée laissant exposé bien trop de chair. Elle glisse ses doigts autours de son cou. Ses ongles manucurés de noir, si long, si long, s'enfonce dans sa chair pâle.  Vengeance puérile. Inutile. Elle le maîtrise. Un léger filet de sang glisse entre eux, miroitant sur les épaules blanchâtre de son amant.  Elle n'est qu'une triste poupée, désirée, usée. A moitié nue, exposée, presque vulnérable.  Ses vas-et-viens la martèlent, sa respiration erratique trouve difficilement le chemin vers l'air. Obscène. Pornographique. Et il sourit, démoniaque. Ce sentiment, par Morgane, cette puissance d'émotion de la voir plié, à sa merci. Alors qu'il n'est qu'un chevalier face à elle. Princesse mortelle perdue dans son donjon d'orgasme, il la regarde, elle est belle, barbouillé d'hémoglobine. Alors, elle rit. D'un son qui déchirent les murs. Elle rit de cette sensation d'être les maîtres du monde.
Allongée  tel une déesse grecque, un draps seul la recouvrant de tout son long. Marbré de rouge.  « Tu vas la retrouver ? » Il glisse ses doigts dans ses cheveux d'or, un sourire blessé sur le visage. Que crois-tu malheureuse ? Qu'il t'aime plus qu'elle ? L'euphorie de l'instant laisse place au doute, elle qui ne s'était jamais laisser marcher dessus par aucun homme, elle qui s'était refuser à devenir faible pour eux, la voilà aujourd'hui à genoux devant lui. « Je n'en ai point le choix, et tu le sais. »  Sa voix claque. Douloureuse, violente. « Tu ne m'aidera donc même pas à nettoyer les cadavres ? » Il rit froidement, lui qui était si proche, devient à ce moment si lointain, comme si alors qu'il n'est plus entre ses cuisses, il n'est qu'un pantin désarticulé, et sans vie. « Demande à ton elfe, Eleonor, je n'ai pas le temps pour tes caprices. » Elle se mords la lèvre, le goût métallique lui envahie la bouche. Ses mains sont bordeaux, ses jambes, son corps, ses cheveux. Tous recouvert de sang. Et lui, sortant à peine de la douche est aussi propre qu'un nouveau-né. Peut-être était-ce la métaphore de leur vie. Lui, le pur. Elle, la pécheresse. Qu'importe tant que dans leur folie, l'un devienne aussi souillé que l'autre.